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À quoi va ressembler la future coopérative de VTC soutenue par la Seine-Saint-Denis ?

Le projet de coopérative de VTC est toujours en phase d’élaboration, avec actuellement près de 600 chauffeurs et chauffeuses inscrits.

« On veut protéger l’avenir du Code du travail, alors il faut créer une alternative à l’ubérisation », explique à 20 Minutes le syndicaliste Brahim Ben Ali, à l’origine du projet.
« Les travailleurs ont des droits, ont droit à un salaire décent, à une vie de famille », commente Stéphane Troussel, le président du département de la Seine-Saint-Denis. La collectivité est sociétaire et a contribué à hauteur de 25.000 euros.

« Le temps, c’est super important, il faut que tout se fasse en moins de 15 secondes, je valide et hop », lance Brahim Ben Ali à ses deux comparses, l’un chef de projet, l’autre avocat. Dans les locaux de Maître Jérôme Giusti, ce mercredi 20 avril, le futur d’une application « made in France » de VTC se dessine. Une app créée par un chauffeur syndicaliste qui veut offrir une tarification transparente à ses clients et clientes.

L’idée a émergé en novembre 2019, quand Brahim Ben Ali, qui n’est pas encore le secrétaire général de l’intersyndicale nationale VTC (INV), coordonne le blocage de sites Uber à Paris et en banlieue parisienne. La bataille est rude et le syndicaliste est déconnecté de la plateforme. Brahim Ben Ali constate un rapport de force qu’il qualifie de « déséquilibré », et rêve d’une application concurrente, qui respecterait les droits des conducteurs et conductrices et ne lui prendrait pas les 25 % de revenus que ponctionne Uber. « On veut protéger l’avenir du Code du travail, alors il faut créer une alternative à l’ubérisation », explique à 20 Minutes le syndicaliste.

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